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Importance historique et culturelle

Phare de Pirallahi (Phare d’Artyom) – Un symbole du patrimoine maritime de la mer Caspienne

Situé sur l’île pittoresque de Pirallahi, dans la mer Caspienne, le Phare de Pirallahi, également appelé Phare d’Artyom, Phare d’Absheron ou Absheron Mayak, sert à la fois de repère pour les marins et de monument historique pour les visiteurs. Ce phare emblématique éclaire non seulement les routes maritimes, mais met aussi en lumière l’héritage maritime de l’Azerbaïdjan.

C’est une étape incontournable pour les passionnés d’histoire et les voyageurs curieux explorant la région de Bakou.

Un exploit d’ingénierie soviétique

Construit à l’époque soviétique, le phare d’Artyom a traversé les décennies en guidant les navires dans les eaux souvent dangereuses de la mer Caspienne. Sa construction représente un accomplissement majeur en ingénierie maritime, destiné à sécuriser le passage des navires autour de la péninsule d’Absheron. Aujourd’hui, il incarne la résilience et la sécurité.

L’histoire spirituelle de l’île de Pirallahi

Autrefois appelée Svyatoy sous l’Empire russe, l’île de Pirallahi revêt une importance religieuse et stratégique. Son nom signifie « sanctuaire d’Allah », reflétant son rôle ancien de lieu de pèlerinage. Au début du XIXe siècle, elle devient l’un des premiers sites d’extraction pétrolière en Azerbaïdjan. Un pont-jetée a relié l’île au continent dans les années 1950, remplacé en 2016 par un pont moderne permettant le passage des navires.

Caractéristiques uniques et points forts

Le phare se distingue par une haute tour cylindrique avec des bandes horizontales rouges et blanches, ce qui le rend facilement identifiable de loin. Perché sur une côte rocheuse, il offre une vue panoramique sur la mer Caspienne et les paysages environnants. L’élément le plus impressionnant est son faisceau lumineux rotatif, visible jusqu’à 30 kilomètres (16 milles nautiques), qui guide les navires en toute sécurité. Photographes et touristes sont captivés par le contraste saisissant entre le phare et le bleu profond de la mer.

Fait intéressant : les miroirs du phare ont été importés de France, illustrant l’influence de la technologie avancée des phares européens de l’époque. Les lentilles de Fresnel françaises, réputées pour leur efficacité et leur solidité, étaient largement utilisées dans le monde entier.

Comparaison avec d’autres phares

Comparé à d'autres phares d’Azerbaïdjan tels que le phare d'Amburan (construit en 1882), le phare de Çilov (1881) et celui de Lankaran (1869), le phare d'Artyom se distingue comme le plus grand et le plus significatif sur le plan historique. Tandis qu’Amburan et Çilov répondent principalement aux besoins de navigation locale, Artyom a longtemps servi de point de repère essentiel pour les routes maritimes internationales sur la mer Caspienne.

À l’échelle mondiale, il peut être comparé à des phares emblématiques tels que le Cape Hatteras Lighthouse aux États-Unis et le Phare du Créac'h en France. Cependant, les miroirs historiques d’origine française donnent au phare d'Artyom une dimension patrimoniale unique et internationale.

Bon à savoir sur le phare de Pirallahi

Visites du phare de Pirallahi